Expositions

SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ

Une exposition de Delphine Gigoux-Martin

Seul, en famille ou entre amis, pénétrez dans un véritable songe [éveillé]

Du 2 mai au 12 novembre 2023

Pour cette nouvelle saison, le Musée régional d’Auvergne vous convie à découvrir le travail artistique de Delphine Gigoux-Martin.

Avec délicatesse, poésie et jouant sur les rencontres improbables, l’artiste invitée, propose d’investir ce musée ethnographique avec ses installations vidéo et plastiques.

Les salles du musée sont transformées en un nouvel espace sensible. Ici, des animaux dessinés et animés glissent sur les murs, profilent des ombres étranges, là, des reflets et jeux de lumières nous plongent dans la nuit étoilée ou au fond des rivières. Ailleurs, les voiles des fenêtres se gonflent et laissent deviner une présence, alors que les trames d’une tapisserie dessinent les contours d’un ours ou d’un coquillage… Au fil du parcours, entre songe et illusion, fantôme et ivresse, Delphine Gigoux-Martin esquisse un monde imaginaire riche, multiple et ouvert.

Ailleurs, les voiles des fenêtres se gonflent et laissent deviner une présence, alors que les trames d’une tapisserie dessinent les contours d’un ours ou d’un coquillage…

Au fil du parcours, entre songe et illusion, fantôme et ivresse, Delphine Gigoux-Martin esquisse un monde imaginaire riche, multiple et ouvert.

Visites commentées par un guide conférencier du Pays d'art et d'histoire les dimanches 21, 29 mai, 4 et 11 juin à 15 heures

Être troublée

Delphine Gigoux-Martin, artiste

"Être invitée au musée régional d’Auvergne aurait pu me surprendre. Que viendraient faire ici des œuvres dans cette scénographie singulière, originale et marquée par George Henri Rivière ? Que viendrait faire de l’art contemporain au milieu d’un musée ethnographique ? Que viendraient faire des sculptures, dessins et autres à côté d’objets utilitaires, d’outils des vignerons ou de dentellières ? Quel lien se tisserait entre les objets d’un passé proche, les outils d’un monde populaire, paysan ou ouvrier, les savoir-faire, les croyances populaires et les œuvres d’une artiste « d’aujourd’hui »?

Dégagée de tout réalisme et pourtant ancrée dans le figuratif, l’exposition Songe d’une nuit d’été opère par frictions, par associations dépareillées et revendique l’anachronisme, le détournement, qui loin d’une opposition des genres, offre une logique dont les mondes parallèles associent fantastique et réalisme.

Le sommeil et l’ivresse se posent comme les pivots de cette exposition. Car c’est par l’intérieur auvergnat adjacente à la salle des travaux de la vigne que l’on entre. C’est là que tout bascule, que tout se trouble... Et dès lors, les images se déversent. Par une forme d’alchimie, le musée devient un immense réflecteur qui tisse les liens entre la fiction et la réalité, le réel et l’illusion.
Troublées, les salles du musée ouvrent un nouvel espace sensible. Ici, des animaux dessinés et animés glissent sur les murs, profilent des ombres étranges ou composent des connexions inventives, là, des reflets et jeux de lumières nous plongent dans la nuit étoilée ou au fond des rivières. Ailleurs, les voiles des fenêtres se gonflent et laissent présager une présence, alors que les trames d’une tapisserie dessinent les contours d’un ours ou d’un coquillage… Au fil du parcours, entre songe et illusion, fantôme et ivresse se dessine un monde imaginaire riche, multiple et ouvert.

Delphine Gigoux-Martin

 Delphine Gigoux-Martin vit et travaille en Auvergne.

Son travail artistique se déploie sous la forme d’installations, de dessins, de vidéos et de sculptures où les questions de la nature et de l’animalité sont très présentes dans la tentative de donner sens à l’absurde dans le ré-enchantement des images et la reconstitution d’un récit. Aussi son propos plastique nous confronte à nos rapports ambigus avec la nature, l’animalité et la mort.

L’artiste dé­veloppe un discours empreint de tensions, questionne le rapport à l’image et au réel et nous trouble avec le déploiement du dessin fixe ou en mouvement. Ses œuvres traduisent un regard ouvert sur les mondes possibles et leurs expériences.

En 2021, elle réalise Aster, la commande publique pour le barrage hydraulique de Saint-Etienne-Cantalès.
Elle participe à plusieurs grandes expositions collectives Le Dessin XXL, Musée Jenisch en Suisse, Devenir un (autre) animal, au Domaine départemental de Chamarande, Bêtes de Scène, Fondation Villa Datris, Animaux et Monuments, Forteresse de Salses, Alignements de Carnac, La Conciergerie, Feito po Brasileiros centre d’art Matarazzo, Sao Paulo au Brésil, Nouvelle Vague avec le CNAP et obtient une bourse de la FNAGP en 2013 pour une exposition au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris où elle invite le chef Yves Camdeborde. En 2009, elle collabore avec plusieurs préhistoriens tel que Marc Azéma et produit une oeuvre singulière Voyage autour de mon crâne dans les boyaux ornés du paléolithique du Mas d’Azil pour la collection du musée des Abattoirs de Toulouse.
Plusieurs expositions personnelles telles que Et dés Lors, à Toulouse au Ciam, Lorsque l’été, lorsque la nuit, Musée Gassendi à Digne les Bains, La rôtisserie de la Reine Pédauque, Centre d’art le Creux de l’Enfer à Thiers, 2è étoile à droite et tout droit jusqu’au matin, Musée Lamour à Hangzhou en Chine, La vague de l’Océan, Musée de l’Abbaye Sainte-Croix aux Sables-d’Olonne ont offert l’opportunité d’éditions.

Plus d’informations :
delphinegigouxmartin.fr

Dernière mise à jour : 26 avril 2023